Tales of Symphonia

Tales of Symphonia

La série des Tales of comporte maints jeux mythiques qui ne sont plus à présenter. Mais juste pour cette fois, je vais vous parler de Tales of Symphonia, une des plus belles réussites du studio Namco.

Tales of Symphonia est un jeu de rôle sortit en 2003 sur GameCube et récemment réédité sur Playstation3 sous le nom de Tales of Symphonia : Chronicles, qui rassemble le premier et le deuxième opus de la série.

Vous incarnez Lloyd, un jeune homme ayant perdu ses parents et vivant avec un nain qui l’a recueilli. Il va normalement à l’école, avec ses meilleurs amis, Genis, un elfe très intelligent et Colette, l’élue de la régénération qui doit sauver le monde. Il se trouve qu’aujourd’hui est le jour de la prophétie, où Colette doit recevoir l’oracle de la part d’un ange, ce qui marquera le début de son périple pour la régénération du monde de Sylvarant. Accompagnée du professeur Raine, qui est aussi la grande sœur de Genis, elle se rend au temple pour accomplir son devoir. Lloyd et Genis décident de la suivre mais comprennent très vite que des Désians, des demi-elfes voulant anéantir les humains, se sont invités. Lloyd essaie de les combattre mais sera sauvé par un mercenaire du nom de Kratos. Finalement Raine, Kratos et Colette partiront pour le périple de la régénération sans attendre notre héros et son ami. Les événements les amèneront à être bannis de leur village et à suivre le groupe de l’élue. Ils s’engageront dans la grande tâche de sauver Sylvarant, mais seront confrontés à plusieurs révélations et à des ennemis déterminés à les empêcher d’accomplir leur but.

Lloyd Irving : Le héros du jeu, un jeune homme possédant un grand sens de la justice et prêt à tout pour protéger ses amis. C’est le meilleur ami de Genis et de Colette qu’il connaît depuis toujours. Il sera banni de son village et entreprendra le périple de l’élue en tant que « garde » de Colette.

Colette Brunel : L’héroïne, elle est l’élue de la régénération. Assez naïve, elle est très pieuse et fait confiance à tout le monde, même ses ennemis. Elle a un don pour tomber, provoquer des petites catastrophes et se faire kidnapper. Elle est la meilleure amie de Lloyd. Elle recevra l’oracle, se transformera en ange et devra devenir la nouvelle enveloppe de la déesse Martel.

Genis Sage : Jeune elfe, qui est en réalité un demi-elfe mais qui ne le révèle pas pour ne pas être persécuté, c’est un surdoué qui maîtrise la magie. Raine est sa grande sœur et Lloyd son meilleur ami. Tout comme celui-ci, il sera banni du village et partira avec le groupe de l’élue. Malgré son intelligence, il se révélera être influençable assez facilement.

Raine Sage : Professeur du village d’où viennent les personnages principaux, elle cache le fait qu’elle est une demi-elfe, tout comme Genis, son petit frère. Elle maîtrise les arts de guérison et la magie. C’est une scientifique qui adore les ruines, elle peut devenir folle dès qu’elle en voit. Elle sera désignée pour accompagner l’élue grâce à sa connaissance de l’histoire et des temples.

Kratos Aurion : Mercenaire ayant sauvé Lloyd dans le temple, il a été payé pour accompagner Colette dans son périple. Il est taciturne et ne parle pas de lui. C’est un personnage très mystérieux. Il semble savoir quelque chose sur Lloyd et donne l’impression qu’il le connaît depuis longtemps.

Sheena Fujibayashi : Tueuse ninja venue de Tesseh’alla, un monde relié à Sylvarant, elle voudra d’abord assassiner Colette puis rejoindra le groupe de l’élue. Elle est très gentille et n’hésite pas à se battre pour les autres. Elle a le pouvoir de passer des pactes avec les Esprits originels contrôlant le mana, puissance vitale des deux mondes.

Zelos Wilder : Elu de Tesseh’alla, c’est un dragueur qui fait du charme à toutes les filles qu’il rencontre. Il a été élevé comme un prince et a appris à détester les demi-elfes. Il semble plutôt proche de Sheena. Au contact de nos héros, il deviendra plus compréhensif, même s’il porte toujours le poids d’un lourd passé qui l’empêche d’avancer.

Préséa Combatir : Petite bûcheronne possédant un cristal du Cruxis, sa croissance a été arrêtée et elle s’est retrouvée bloquée dans le corps d'une fillette de 12 ans. Elle a perdu sa conscience, mais elle la retrouvera grâce à Lloyd qui fabriquera un serti-clé, permettant d’entraver son cristal. Elle a beaucoup de respect pour celui-ci. En réalité elle est très mature et adulte.

Régal Bryant : Ex-président d’une entreprise de renom, il a tué sa fiancée car celle-ci s’était transformée en monstre. Il s’est rendu et est devenu un prisonnier. Il est depuis rongé par la culpabilité et ne combat plus avec ses mains, avec lesquelles il a tué sa bien-aimée. Il connaissait Préséa avant d’accompagner Lloyd, même si celle-ci ne semble pas se souvenir de lui.

Mithos Yggdrasil : Principal opposant du jeu, malgré son corps d’enfant il aurait plus de 40 000 ans. C’est un demi-elfe qui a mis fin à une grande guerre et est devenu un héros. Il a mal interprété les dernières volontés de sa sœur qui voulait un monde sans discrimination et a décidé de faire de tous des êtres sans âmes.

Tout d’abord, regardons les graphismes.
Comparé à ce qui peut se faire aujourd’hui, Tales of Symphonia est assez rétro. Les personnages ne sont pas vraiment réalistes – même en incluant le fait que ce soit un style manga - et les décors peuvent paraître plats. Néanmoins, il ne faut pas oublier que ce jeu date de 2003 et qu’il était sur GameCube.
C’est donc un avec un design plutôt joli que Tales of Symphonia s’en sort. De plus, les fans du character design des Tales of en général ne seront pas trop dépaysés, car celui-ci reste à peu près le même. On se fait rapidement aux petits défauts et on n’y prête plus attention grâce au magnifique scénario du jeu.


L'entrée en scène de Kratos, notre sauveur.

Parlons de celui-ci justement. L’histoire de ce jeu est une des plus réussie et des plus appréciée. Il est littéralement impossible de parler de cela sans spoiler la moindre parcelle du jeu, tant il y a de détails. Il y a au moins quarante heures de jeu, sans compter les quêtes annexes qui sont très intéressantes et qui rajoutent des précisions sur des éléments qu’il était impossible d’approfondir dans le scénario principal, sans parler de la multitude de costumes que vous pouvez avoir pour les personnages. Rien que la première partie du jeu vous prendra beaucoup de temps, surtout avec la multitude d’allers-retours que vous devrez effectuer, que ce soit dans les donjons ou pour déclencher un événement. Il ne faut donc pas être pressé de connaître le fin mot de l’histoire.
La deuxième partie se passe sur Tesseh’alla qui est un monde prospère et qui a son lot de surprises. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir le jeu dans son intégralité par vous-même.


Lloyd sur un ptéroplans, un engin bien utile à Tesseh'alla !

Comme dans chaque Tales of, il y a un opening – différent entre la version GameCube et la version PS3 ! - et des musiques propres à chaque lieu. A chaque ville, moment ou émotion sa musique. De ce fait, il y a vraiment beaucoup de thèmes différents. Il est même possible de débloquer le mode « sound test » après avoir fini le jeu, qui permet de réécouter les musiques et les paroles des personnages dans la traduction de l'opening original du jeu. les combats.


Aux sources thermales, les filles chantent

Ensuite, il y a le système de combat. Tout comme les musiques, il est propre aux Tales of et très facile à prendre en main. Contrairement aux jeux de rôles classiques, les combats ne se déroulent pas au tour par tour, mais en temps réel. Il suffit de diriger le personnage vers l’ennemi et d’appuyer sur les boutons pour effectuer l’attaque en faisant attention à ne pas subir trop de dégâts. La barre d’attaque à l’unisson permet aux personnages présents de lancer les attaques que vous leur aurez attribuées en même temps et parfois de faire une attaque combinée spéciale.


L'attaque "Indignation Judgment", un cauchemard pour les joueurs !

Par contre, les arts mystiques – ou Hi Ougi en VO - sont très difficiles à avoir et à déclencher. On peut changer la stratégie en indiquant ce que chaque personnage doit avoir comme attitude. Il est aussi possible de changer de tactique en contrôlant un autre personnage que Lloyd. Ainsi, avec Raine, vous devenez le soigneur qui ne va pas vraiment au front, avec Genis vous êtes le mage aux sorts puissants, et avec Régal vous combattez au corps à corps sans faire attention à ce qui vous entoure.
Il y a deux types de puissance que vos personnages peuvent maîtriser en fonction des attaques qu’ils utilisent : le type F, qui se concentre sur la force et l’utilisation d’armes tranchantes, tandis que le type T définit ceux qui utilisent la magie. Tout ceci est simple à comprendre et il est possible de composer son équipe plus facilement grâce à ces critères.

Tales of Symphonia est un très bon jeu de rôle avec une histoire aux multiples rebondissements. Rien que pour avoir le fin mot de l’histoire, on est irrésistiblement poussé à continuer le jeu pour le mener à son terme. Les personnages arrivent à nous plonger dans l’aventure et à nous faire ressentir de la sympathie pour eux – ou de l’antipathie selon le personnage, même si c’est difficile d’en détester un. On n’a pas besoin de passer les premières heures à essayer de comprendre le gameplay et on peut tout de suite apprécier le jeu à sa juste valeur. Néanmoins, la version Tales of Symphonia : Chronicles est un cadeau réservé aux fans ou à ceux qui n’avaient pas joué à la version GameCube.

Voilà, j’espère qu’après cet article vous foncerez dans le magasin le plus proche pour acheter Tales of Symphonia ! Ainsi vous aurez la joie de découvrir un des meilleurs titres du studio Namco Tales et vous serez sûrement devenu un fan de la série. Et n’oubliez pas qu’il y a aussi la suite du jeu, Tales of Symphonia : Dawn of the New World !
, le 12.01.2015

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Titre original Tales of Symphonia
Support(s) GameCube, PlayStation 3
Date de sortie
Genre RPG
Développeur Namco Tales Studio, Production I.G
Éditeur Namco
Multijoueur Non
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